John Vorster

Balthazar Johannes Vorster
Illustration.
John Vorster en 1960
Fonctions
Président de l'État de la république d'Afrique du Sud

(7 mois et 25 jours)
Élection 29 septembre 1978
Premier ministre Pieter Botha
Prédécesseur Marais Viljoen (intérim)
Nicolaas Johannes Diederichs
Successeur Marais Viljoen
Premier ministre d'Afrique du Sud

(12 ans et 14 jours)
Président Charles Swart
Jozua François Naudé (intérim)
Jacobus Johannes Fouché
Nicolaas Johannes Diederichs
Marais Viljoen (interim)
Gouvernement Vorster I, II et III
Prédécesseur Hendrik Verwoerd
Successeur Pieter Botha
Ministre de la police et des prisons

(2 ans)
Président Charles Swart
Jozua François Naudé (interim)
Premier ministre Hendrik Verwoerd
Balthazar Johannes Vorster
Successeur Lourens Muller (Police)
P.C. Pelser (Prisons)
Ministre de la Justice

(5 ans)
Président Charles Swart
Premier ministre Hendrik Verwoerd
Prédécesseur François Christiaan Erasmus
Successeur Petrus Cornelius Pelser
Ministre de l'Éducation, des Arts et des Sciences

(moins d’un an)
Président Charles Swart
Premier ministre Hendrik Verwoerd
Prédécesseur Jan Serfontein
Successeur Jan de Klerk
Membre du Parlement

(25 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Jamestown (Province du Cap, Union d'Afrique du Sud)
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Le Cap (Province du Cap, Afrique du Sud)
Nature du décès Maladie
Nationalité Sud-Africaine
Parti politique Parti national
Conjoint Martini Steyn Malan Vorster (1917-2000)
Enfants 3
Diplômé de Université de Stellenbosch
Profession Avocat

John Vorster
Premiers ministres d'Afrique du Sud
Présidents de l'État de la république d'Afrique du Sud

Balthazar Johannes (John) Vorster, né le à Jamestown dans la province du Cap et mort le au Cap, est un homme d'État sud-africain, Premier ministre de 1966 à 1978, et président de l'État de 1978 à 1979.

Membre du Parti national et membre de la chambre de l'assemblée (1953-1978), il fut également ministre de la Justice de 1961 à 1966 dans le gouvernement Verwoerd et chef du Parti national de 1966 à 1978.

Son mandat comme premier ministre d'Afrique du Sud fut marqué par ses réformes intérieures concernant l'apartheid, avec une modification de la politique sportive du gouvernement sud-africain, Sous le mandat de John Vorster, un certain nombre de restaurants et d'hôtels de première classe ont été ouverts aux Noirs, tout comme un certain nombre de bibliothèques, de théâtres et de musées. Les Noirs et les Blancs ont été autorisés à s'affronter ou à jouer dans des équipes mixtes, pour la plupart au niveau national[1]. Ces ouvertures furent néanmoins limitées et occultées par les émeutes de Soweto de 1976.

En politique étrangère, il mena une politique de détente auprès de plusieurs chefs d'État africains et une médiation dans le conflit en Rhodésie. Au Sud-Ouest africain (future Namibie), il infléchit la politique sud-africaine d'apartheid, et percevant les divisions au sein même des mouvements d'opposition, s'engagea dans la voie de l'autodétermination du territoire (Conférence de la Turnhalle), pour notamment contrer la SWAPO, désignée le , par l'Assemblée générale des Nations unies, comme représentant unique et authentique du peuple namibien. Néanmoins, cette politique d'ouverture intensive et pragmatique fut aussi occultée par l'intervention militaire sud-africaine en Angola à partir de la fin de l'année 1975.

À l'apogée de sa carrière politique, John Vorster fut l'homme politique le plus puissant que l'Afrique du Sud ait jamais connu de toute son histoire et le plus populaire des Afrikaners au sein de la communauté blanche[2]. À la fin de son mandat, John Vorster laissa toutefois son pays singulièrement isolé sur la scène internationale et les Afrikaners en proie à une plus grande inquiétude existentielle[2].

  1. Premier Under Siege, article du New-York Times du 4 septembre 1976
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